Notre collectivité ayant franchi le seuil fatidique des 50 agents, nous créons notre comité social territorial. J'ai passé du temps à éplucher les nouveaux décrets car, bien sûr, le droit n'est pas resté constant depuis les dernières élections professionnelles, ce serait trop facile. Et voilà que je me vois seriner doctement par le délégué syndical, missionné en douce par un élu, qui m'explique qu'en tant que DGS je ne peux pas siéger au sein du collège des représentants de la collectivité. Qu'un élu s'y oppose, passe encore, on peut entendre dans sa bouche qu'il y a "les élus d'un côté et les agents de l'autre", ce n'est après tout qu'un élu (même si cette vision des choses montre une profonde incompréhension de la nature du poste fonctionnel). Mais que le syndicat ne voie pas d'un bon œil le DGS siéger au CST, cela m'interroge forcément. Je me demande ce qui se trame dans tout cela, si c'est l'orgueil d'un homme qui ne veut pas perdre la face (car il a déjà affirmé à son élu qu'une telle nomination n'était pas légale) ou s'il y a autre chose. En tout, force est de constater que je viens d'être victime de mecsplication (ou mansplaining) et que je n'ai pas eu assez confiance en moi pour lui rentrer dedans. Cela augure bien de ce comité que je voulais apaisé et constructif.