Il y a quelques temps, nous avions des problèmes avec notre salle des fêtes qui était régulièrement louée pour des mariages. Des mariages communautaires, comme disent les journaux. 800 invités alors que la salle n'en contient que 300, des vivres par palettes entières, des centaines de voitures garées dans les massifs. Le lundi matin, à l'état des lieux de restitution, le cousin de la mère du marié, seul au milieu d'un océan de détritus, ne prenait même pas la peine de réclamer le remboursement de la caution, versée en liquide, laquelle ne couvrait pas la facture de l'entreprise de nettoyage.
Stop ! ont dit les élus, on ne leur loue plus.
Tout le monde était d'accord sur la nécessité d'agir. On avait épuisé les moyens de coercition, il allait falloir réglementer. On sentait bien cependant que la rédaction de la délibération serait délicate. Rapport au contrôle de légalité, mais aussi peut-être à une forme de gêne que nous ressentions.
Oui, dans les communes, on a parfois d'étranges scrupules.