On ne parle que ce ça en ce moment : la cri-se ! L'été dernier, nous avons lancé un marché de travaux et consulté quelques banques pour un projet utile, nécessaire à la collectivité, pas luxueux. Résultat des courses :
- des offres 30 % supérieures à l'estimation ;
- trois banques sur 5 nous suivaient avec des propositions classiques (du taux fixe, du taux fixe et encore du taux fixe !), chères mais correctes globalement.
L'appel d'offre ayant été déclaré infructueux, nous avons tout recommencé à l'automne et voici le résultat début 2012 :
- côté entreprises, on est à 10 % en dessous de l'estimation (la même !), elles ont besoin de travailler à tout prix,
- côté banques, c'est le blackout, pas de réponse durant les fêtes, une timide offre de la Caisse d'Epargne qui ne peut nous financer qu'à hauteur de 25 %, une simple carte de voeux de la part du Crédit Mutuel. Heureusement qu'il y a le Crédit Agricole... mais leur offre ne tient que quelques jours.
Il est vrai qu'en 12 ans je n'avais jamais observé cette conjonction de deux phénomènes étranges : offres basses et banques absentes. Comme si on assistait à la fois à une éclipse et au passage d'une comète, et qu'alors on s'aperçoit que le téléscope est cassé.