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intérim

  • Feuilleton haletant (2)

    Rappel de la situation : il reste trois jours avant le début du centre de loisirs, je n’ai pas de BAFD pour remplacer la directrice en stage et l’animatrice est en arrêt maladie. La matinée s’écoule sans nouvelles de l’agence d’intérim. En désespoir de cause, je fais jouer les réseaux, le bouche à oreille. Peu avant midi, l’agence d’intérim m’envoie enfin un CV par fax et m’appelle dans la foulée pour présenter ce candidat dont le profil n’est pas vraiment celui recherché mais qui a pour principale qualité l’obtention du BAFA en 1977. D’accord pour le rencontrer, je n’ai pas vraiment le choix. Le rendez-vous est fixé pour le lendemain matin. Je souffle un peu.

    Le lendemain, je m’apprête à recevoir le candidat quand, simultanément, cinq CV sortent du fax. Les agences d’intérim m’appellent pour me présenter leurs candidats. Les jeunes que nous avons pris en saisonniers l’été dernier laissent des messages à l’accueil. L’un d’eux a compris que c’était bon, qu’il commençait lundi, il a déjà tout organisé. Tout s’accélère soudain, j’ai trop de candidats, trop de réponses à donner, un choix à faire rapidement, une décision à prendre sans se tromper, le tout en organisant un minimum de concertation avec les élus qui chapeautent le service jeunesse, sans quoi je vais au-devant d’un conflit diplomatique...

    A ce moment précis, la directrice que je dois remplacer m'appelle. "Dis, au fait, tu sais, je viens seulement de m'en souvenir, mais nous avons un stagiaire BAFA la semaine prochaine, c'est bon pour la DDJS, je n'ai pas besoin de remplaçant !"

    (à suivre)