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La FIC, c'est chic

Octobre 2008. Voilà, nous y sommes.

J'ai répondu oui au CNFPT un peu par hasard, un peu par curiosité, un peu par appât du gain, et aussi parce que ça fait bien, d'être formateur.

Plus de 5000 nouveaux stagiaires par an, qu'ils disaient. On va avoir besoin de vous. On nous a flattés, on nous a attirés, on nous a formés.

Ah, la formation des formateurs, c'était bien, c'était bon comme la dernière taffe avant d'y aller, le dernier verre pour la route. 5 jours en compagnie d'une pro de la formation pour adultes, qui nous a donné un maximum de tuyaux avant de nous lâcher dans l'arène.

Mais maintenant nous y voilà. Enfin plutôt m'y voilà, toute seule avec le vidéo projecteur, le portable, la valisette contenant les supports pédagogiques fournis par le CNFPT, et les mains un peu moites. Ils commencent déjà à se rassembler près de la machine à café. ll y en a même une qui rentre dans la salle. Elle me voit au bureau, elle me dit bonjour, ça y est, je suis identifiée, c'est moi la formatrice. Bientôt, ils sont tous assis derrière leur gobelet et le chevalet qui porte leur nom. Le silence se fait. C'est à moi.

J'ai la trouille !

Commentaires

  • Et... Après les coups d'oeil en coin des stagiaires, les "repérages" régionnaux, les "mais vous ne connaissez pas untel qui travaille avec tel élu"... Cela c'est passé comment la première formation ???

  • Il parait que les bons acteurs ont toujours le trac, et comme il parait aussi qu'être prof, donc par extension formateur, c'est être un peu acteur, dois-je conclure...?

  • à Cyel : oui, j'ai déjà eu des stagiaires que je connaissais pas ailleurs, et aussi une fois un agent de mon ancienne collectivité, on fait attention à ce qu'on dit dans ces cas-là ! Lors de la première formation, j'avais peur qu'un stagiaire me demande si j'en avais déjà fait...

    à Jelaipa : Je ne sais pas si c'est bon signe, mais à chaque nouvelle session j'ai encore plus le trac. On a beau être préparée, il y a toujours le moment où un stagiaire pose La question à laquelle on ne sait pas répondre. Je commence toujours pas un préambule en expliquant pourquoi je suis là et pourquoi je serai parfois amenée à les renvoyer vers le service RH de leur collectivité... quand il y en a un ! Pas facile d'avoir dans le même groupe le "cantonnier" d'un village de 300 habitants et une adjointe administrative du conseil général qui a parfois 15 ans de boutique comme contractuelle avant d'être enfin "stagiairisée"...

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