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Faisons du mauvais esprit - Page 2

  • En sursis

    La sanction est tombée pour Aurélie Boullet, moins lourde que prévu, mais assortie d'une innovation juridique : la période d'observation de 6 mois, ou encore "6 mois de sursis". Je ne savais pas que le statut prévoyait cela. Décidément, cette affaire aura été surprenante à bien des égards.

    Et puis d'abord elle m'énerve, cette Aurélie. Son personnage d'administratrice brillante mais cool m'exaspère. C'est peut-être parce que je reviens de mon oral d'examen d'attaché principal qui a été calamiteux...

    Questions posées par le jury :

    "Quelle est la différence entre un chargé de mission et un encadrant ?" (Ils sont cons ou quoi ?)

    "Pensez-vous que l'intercommunalité soit une bonne chose" (à tous les coups, ils m'attendent au tournant sur la mutualisation des services, tarte à la crème du moment...)

    "Quelle est la dernière réforme constitutionnelle ?" (La cata. J'ai séché.)

    Grrrr...

  • Cher Trésor

    Encore récente dans ma nouvelle collectivité, je cherche un moment la délibération approuvant le versement de l'indemnité de conseil et de budget à notre trésorier, pour m'apercevoir finalement qu'elle n'a pas été reprise depuis 2004 et qu'elle porte le nom de l'ancien trésorier.

    Défaut de pièce justificative, donc. Et pourtant, c'est drôle, le trésorier n'a jamais rejeté le mandat correspondant.

  • De la rétroactivité

    Encore récemment, nous nous sommes fait taper sur les doigts par le contrôle de légalité pour avoir pris une délibération avec un léger effet rétroactif.*

    L'Etat, par contre, ça ne l'embête pas de prendre le 7 juillet un décret augmentant la valeur du point d'indice de la fonction publique de 0,5 % avec effet au 1er juillet.

    M'enfin, c'est pour la bonne cause...

     

    *A ce sujet, il y a une injustice à dénoncer : certaines Préfectures ferment les yeux sur les arrêtés d'avancement de grade avec effet rétroactif au 1er janvier, même si l'avis de la CAP est intervenu en mars ou avril, d'autres non... D'une frontière administrative à l'autre, on peut aisément perdre 6 mois de carrière.

  • Je me marre

    Je m'escrime depuis le début de la matinée sur un arrêté que le service instructeur d'urbanisme nous demande de prendre. Le modèle qui m'est proposé est bizarre : il ne dit rien. Un arrêté, c'est fait pour décider quelque chose, non ? Intriguée, je creuse un peu. J'ai beau avoir quelques années de fonction publique territoriale derrière moi, quand j'ai le sentiment de faire quelque chose d'inutile, eh bien ça continue de m'agacer. Je vérifie les références mentionnées par le procès-verbal de la commission de sécurité, puis le verdict tombe sur Légifrance : articles abrogés. Et depuis 2007, quand même. Donc la commission préfectorale de sécurité continue à émettre des PV qui citent des articles abrogés du Code de la Construction et de l'Habitation. Bon, il va falloir trouver le moyen diplomatique de leur dire.

    Je suis interrompue par la Trésorerie pour "un problème avec les payes", me dit la collègue du standard affolée. Le problème, c'est un arrêté où le mot "hebdomadaire" s'est malencontreusement substitué au mot "mensuel". "Je ne vois pas comment on peut faire 120 heures hebdomadaires", dit la trésorière si sérieusement que je me dis qu'elle n'a pas vu que c'était une coquille et qu'elle nous soupçonne de malversations. "Les virements sont bloqués jusqu'à ce que vous ayez modifié l'arrêté". Là, c'est moi qui n'ai plus du tout d'humour.

    Bon, me dis-je, un arrêté faux dans chaque camp, égalité.