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Faisons du mauvais esprit

  • Soldes d'été, tout doit disparaître

    Dans la série "L’État fait des économies en se défaussant sur les collectivités territoriales", nous venons de récupérer au 1er juillet 2014 les déclarations de liquidation des commerces. Vous savez, quand un commerce affiche "Tout doit disparaître" avant de rouvrir sous un autre nom, ou de disparaître dans la nature. Pour cela, la Préfecture nous envoie gentiment la circulaire et les formulaires (moches) sous Word, et débrouillez-vous avec.

    L'avantage, c'est que, comme pour les soldes d'été et d'hiver, nous serons les premières au courant, nous les secrétaires de mairie, quand il y aura des bonnes affaires en vue...

  • Le chaud et le froid

    C'est à n'y rien comprendre : d'un côté le gouvernement laisse filtrer des annonces sur le gel des primes et avancements des fonctionnaires, de l'autre il passe le 29 janvier 2014, presque en catimini, une série de décrets incluant une revalorisation substantielle des indices de rémunération en catégorie C. Quand on n'est pas dans le cénacle, on ne comprend pas la stratégie, mais pour quelqu'un de l'extérieur, c'est encore pire ! C'est comme si on disait à l'ensemble des Français : voyez, même les fonctionnaires vont faire un effort, et qu'en même temps on leur donne par derrière une petite récompense pour les faire taire (et les remercier d'avoir largement voté Hollande).

  • Le business des annonces légales

    Tiens, voilà une question que je me pose tout à coup : est-ce que l'argent des annonces légales va entièrement au support de communication ? Est-ce que les journaux reversent à l'Etat une taxe sur les annonces légales ? Quand on voit le prix des annonces pour la moindre enquête publique (plus de 500 € pour notre enquête publique de PLU), et sachant que nous sommes plus de 40 000 collectivités territoriales à pouvoir publier des annonces légales, ça fait un joli montant... Après quelques recherches, je vois que la loi en vigueur remonte à René Coty. L'annonce légale, serait-ce plus juteux que le parfum ?



  • Et vogue la galère

    Cette année, et bien qu'étant dans une commune qui a ajourné la réforme scolaire comme la majorité des communes, je constate que le rythme scolaire s'est considérablement compliqué avec la mise en place des Activités Pédagogiques Complémentaires. Au-delà de la désagréable impression d'une école "à la carte", les parents ont de quoi se perdre. En effet, voici à quoi peut ressembler la journée de leur enfant :

    - 7h30, accueil périscolaire (municipal),
    - 8h00, APC (avec leur enseignant),
    - 8h30, début de la classe,
    - 11h30, pause méridienne ou récréation surveillée par les employés communaux,
    - 12h00, repas servi par les employés communaux,
    - 12h40, activités sportives ou culturelles avec les animateurs de la communauté de communes,
    - 13h30, reprise de la classe,
    - 16h30, accueil périscolaire pour les uns, aide aux devoirs pour les autres, aide personnalisée enfin pour certains,
    - sans compter les activités extra-scolaires qui bien souvent prennent place le soir.
    Certes, nous avons la chance de bénéficier d'activités proposées par la com'com', mais de nombreuses communes sont dans le même cas.

    Pas étonnant qu'en cas d'accident ou de petit bobo, la première question soit : "C'était à quelle heure ?"
     



  • Absolument at-ter-rée

    Ce dimanche midi, dans l'émission "Tout le monde veut prendre sa place" de Nagui :

    "Bonjour Marc, que faites-vous dans la vie ? interroge l'animateur

    - Ben je suis responsable administratif dans une mairie...

    - Ah oui ? Et vous faites quoi exactement ?

    - Ben, je suis responsable, quoi."

    L'animateur sent qu'il en tient un bon et s'acharne, goguenard :

    "Responsable de quoi ? Il sait pas, c'est normal, il est responsable !

    - Responsable d'un service d'état-civil.

    - Ah, oui, c'est vous qui remplissez les passeports, les cartes d'identité, qui enregistrez les naissances ?

    - Euh oui, c'est ça.

    - Dites, justement, ça vous arrive de refuser un prénom ?

    - Euh... Je ne sais pas, c'est pas moi qui fais ça, moi en fait je suis responsable."