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  • Je me marre

    Je m'escrime depuis le début de la matinée sur un arrêté que le service instructeur d'urbanisme nous demande de prendre. Le modèle qui m'est proposé est bizarre : il ne dit rien. Un arrêté, c'est fait pour décider quelque chose, non ? Intriguée, je creuse un peu. J'ai beau avoir quelques années de fonction publique territoriale derrière moi, quand j'ai le sentiment de faire quelque chose d'inutile, eh bien ça continue de m'agacer. Je vérifie les références mentionnées par le procès-verbal de la commission de sécurité, puis le verdict tombe sur Légifrance : articles abrogés. Et depuis 2007, quand même. Donc la commission préfectorale de sécurité continue à émettre des PV qui citent des articles abrogés du Code de la Construction et de l'Habitation. Bon, il va falloir trouver le moyen diplomatique de leur dire.

    Je suis interrompue par la Trésorerie pour "un problème avec les payes", me dit la collègue du standard affolée. Le problème, c'est un arrêté où le mot "hebdomadaire" s'est malencontreusement substitué au mot "mensuel". "Je ne vois pas comment on peut faire 120 heures hebdomadaires", dit la trésorière si sérieusement que je me dis qu'elle n'a pas vu que c'était une coquille et qu'elle nous soupçonne de malversations. "Les virements sont bloqués jusqu'à ce que vous ayez modifié l'arrêté". Là, c'est moi qui n'ai plus du tout d'humour.

    Bon, me dis-je, un arrêté faux dans chaque camp, égalité.

     

  • Ma journée de solidarité

    Lundi 31 mai 2004. En ce lundi de Pentecôte, je consacre les sept heures de ma première Journée de Solidarité à comptabiliser les effectifs présents dans les services.

  • Bascule avec moi...

    Nous voici tous réunis à la Trésorerie pour une réunion d'explication sur la prochaine bascule à Hélios, le portail informatique de Bercy. "Oui, nous avons mis le temps, mais c'était voulu, autant laisser les autres trésorerie gérer les erreurs initiales et se servir de leur expérience, non ? Donc j'ai joué la montre", nous annonce fièrement le trésorier, avant de nous informer, hilare, qu'il passera la main juste après la fameuse bascule. Assis à côté, son successeur sourit jaune.

    Vient ensuite le programme des réjouissances. Hélios est capricieux, Hélios n'aime pas les signes de ponctuation, Hélios n'accepte que les majuscules. Je réalise qu'il va falloir re-saisir toutes nos listes. Bah, ça ne fera jamais que 3 000 contacts...

    Tandis que la réunion se poursuit, une petite musique danse dans ma tête.

    Bascule avec moi, tou toudou dou dou...

  • Un repas arrosé

    "Ah moi je m'en occupe plus, du repas du CCAS ! s'exclama l'adjoint. Enfin, surtout du transport des résidents de la Maison de retraite. Non mais dites, fallait voir l'état de la voiture, j'ai dû éponger et aérer, elle était contente ma femme !

    - Sans compter que l'année dernière il y en a qui ont mis deux jours à dégriser... Cette année, je les surveillais, mais y'a le père Rimbaud qui a réussi à finir les fonds de verre dans mon dos. Faut qu'ils arrêtent de nous envoyer ceux qui sont en sevrage, aussi, c'est dur pour eux !

    - Bon, l'année prochaine on revoit complètement le système. C'est nous qui irons faire une animation à la Maison de retraite, je ne sais pas moi, des crêpes, un accordéoniste, mais ils ne viennent plus au repas des Anciens, ça va bien !"