"Bonjour, je viens pour le recensement.
- Hein ? J'ai pas demandé de ravalement !
- Non, vous savez, c'est pour compter les gens...
- Comment ça, vous le faites en ciment ?
- Bon, écoutez, je vais revenir une autre fois.
- Vous voulez aussi vernir le bois ?"
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L'affaire de la fillette exclue de la cantine
C'est très différent de dire :
"Une fillette a été interpellée par la Police à la cantine municipale pour cause d'impayés."
et :
"Une policière municipale est venue récupérer une fillette à la cantine. Sa mère l'avait en effet désinscrite, n'ayant plus les moyens de payer la cantine. Ce jour-là, elle avait malheureusement du retard et l'enfant avait été par erreur placée avec les demi-pensionnaires."
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SYLAE, payer pour transmettre
Décidément, la marche forcée vers la dématérialisation n'est pas synonyme d'économies pour les petites collectivités. Nous devons désormais transmettre les états de présence de nos salariés en CAE via un site Internet dénommé SYLAE. Inscription, mot de passe, identifiant, tout se déroule comme prévu, et tout à coup on me demande un certificat électronique. Heureusement, me dis-je, nous en avons un puisque nous nous en servons pour la télétransmission des actes au contrôle de légalité. Je vérifie dans la liste : oui, notre prestataire y figure, ouf. Je tente un envoi. Echec. Message sibyllin. Notre certificat ne passe pas. Je retourne sur le site de SYLAE, trouve un numéro de téléphone, patiente en ligne pour finalement entendre que toutes les demandes se traitent par Internet. J'y retourne, transmets une demande par le formulaire de contact. Quelques jours plus tard, la confirmation tombe : il faut acheter un autre certificat électronique, pour la modique somme de 50 € HT. Certes, ce n'est pas énorme, mais ce certificat, je n'en aurai plus besoin dans trois mois, à la fin de droits de notre CAE. Dommage.